Rhumatologie
La Société canadienne de rhumatologie
Dernière mise à jour : mai 2024
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Il ne faut pas utiliser un ANA pour investiguer des patients qui ne présentent pas de symptômes précis (par exemple, la photosensibilité, l’érythème en papillon, la polyarthrite symétrique, etc.) ou sans avoir procédé à une évaluation clinique qui peut aboutir à un diagnostic présomptif de LED ou d’une autre collagénose, puisque beaucoup d’affections non rhumatismales produisent une réactivité aux ANA et que cette réactivité peut être présente même chez des sujets témoins
« en bonne santé » (jusqu’à 20 %). Chez un patient qui présente, avant l’examen, une faible probabilité de maladie rhumatologique associée aux ANA, les résultats positifs de tests ANA peuvent être trompeurs et entraîner d’autres examens inutiles, un diagnostic erroné et même un traitement inapproprié.
Sources :
BC Guidelines. Antinuclear antibody (ANA) testing protocol [Internet]. Juin 2013 [consulté le 5 mai 2017].
Kavanaugh A, et coll. Guidelines for clinical use of the antinuclear antibody test and tests for specific autoantibodies to nuclear antigens. American College of Pathologists. Arch Pathol Lab Med. Janvier 2000; 124(1):71-81. PMID : 10629135.
Solomon DH, et coll. Evidence-based guidelines for the use of immunologic tests: Antinuclear antibody testing. Arthritis Rheum. Août 2002; 47(4):434-44. PMID : 12209492.
Tozzoli R, et coll. Guidelines for the laboratory use of autoantibody tests in the diagnosis and monitoring of autoimmune rheumatic diseases. Am J Clin Pathol. Février 2002; 117(2):316-24. PMID : 11863229.
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Le test HLA-B27 n’est pas utile à lui seul comme examen de diagnostic chez un patient qui souffre de lombalgie et qui ne présente pas d’autres signes ou symptômes de spondylarthrite (SpA) (par exemple, la dorsalgie inflammatoire depuis plus de trois mois apparue avant l’âge de 45 ans, la synovite périphérique, l’enthésite, la dactylite, le psoriasis ou l’uvéite) parce qu’il est peu probable que l’on diagnostique une spondylarthropathie chez ces patients. Si l’on utilise le test HLA-B27, il faut au moins deux signes ou symptômes de SpA ou des résultats d’imagerie positifs pour déclarer qu’un patient est atteint de SpA axiale. Il ne sert à rien, sur le plan clinique, de prescrire un test HLA-B27 sans résultat d’imagerie positif ni signes ou symptômes suggestifs de SpA.
Sources :
Rostom S, et coll. New tools for diagnosing spondyloarthropathy. Joint Bone Spine. Mars 2010; 77(2):108-14. PMID : 20153677.
Rudwaleit M, et coll. How to diagnose axial spondyloarthritis early. Ann Rheum Dis. Mai 2004; 63(5):535-43. PMID : 15082484.
Rudwaleit M, et coll. The development of assessment of SpondyloArthritis international society classification criteria for axial spondyloarthritis (part II): Validation and final selection. Ann Rheum Dis. Juin 2009; 68(6):777-83. PMID : 19297344.
Sidiropoulos PI, et coll. Evidence-based recommendations for the management of ankylosing spondylitis: Systematic literature search of the 3E initiative in rheumatology involving a broad panel of experts and practising rheumatologists. Rheumatology (Oxford). Mars 2008; 47(3):355-61. PMID : 18276738.
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Les ostéodensitométries répétées aux 2 ans sont appropriés dans la plupart des contextes cliniques et plusieurs lignes directrices en vigueur sur l’ostéoporose les appuient. À cause de la précision limitée de l’examen, il peut falloir au moins deux ans pour mesurer de façon fiable un changement de la densité minérale osseuse. Si les teneurs minérales de l’os sont stables ou si les personnes présentent un faible risque de fracture, on peut alors envisager un contrôle moins fréquent, par exemple, aux cinq à dix ans. Des intervalles plus courts et plus longs entre la répétition des examens peuvent être appropriés compte tenu du taux prévu de changements de la teneur minérale de l’os et du risque de fracture.
Sources :
Papaioannou A, et coll. Lignes directrices de pratique clinique 2010 pour le diagnostic et le traitement de l’ostéoporose au Canada – Sommaire. JAMC. Le 2 août 2011; cmaj.100771.DC3. PMID : 20940232.
Schousboe JT, et coll. Executive summary of the 2013 international society for clinical densitometry position development conference on bone densitometry. J Clin Densitom. Octobre-décembre 2013; 16(4):455-66. PMID : 24183638.
U.S. Preventive Services Task Force. Screening for osteoporosis: U.S. preventive services task force recommendation statement. Ann Intern Med. Le 1er mars 2011; 154(5):356-64. PMID : 21242341.
Ressources connexes :
Guides d’information pour les patients : L’ostéodensitométrie : À quel moment est-il réellement nécessaire que vous subissiez cet examen?
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Il n’y a pas d’éléments de preuve convaincants selon lesquels une thérapie contre l’ostéoporose chez les patients atteints d’ostéopénie seulement réduit le risque de fracture. Les revues Cochrane de trois bisphosphonates (alendronate, étidronate, risedronate), réalisés en 2008, n’ont révélé aucune réduction statistiquement significative de la prévention primaire des fractures chez les femmes ménopausées. Le risque de fracture est calculé au moyen de l’outil d’évaluation des risques de l’Association canadienne des radiologistes et d’Ostéoporose Canada (CAROC), ou de FRAXMC, outil d’évaluation des risques de fracture de l’Organisation mondiale de la Santé. Les deux sont disponibles sous forme de calculateurs en ligne. Comme l’efficacité n’en est pas démontrée, l’utilisation généralisée des bisphosphonates chez les patients qui présentent un faible risque de fracture n’est pas recommandée à l’heure actuelle.
Sources :
FRAX®. WHO fracture risk assessment tool [Internet]. Juin 2011 [consulté le 5 mai 2017].
Osteoporose Canada. Évaluation du risque sur 10 ans –¬ Femmes et hommes [Internet]. 2010 [consulté le 5 mai 2017].
Roux C. Osteopenia: Is it a problem? Int J Clin Rheumtol. Décembre 2009; 4(6):651-5.
Wells GA, et coll. Alendronate for the primary and secondary prevention of osteoporotic fractures in postmenopausal women. Cochrane Database Syst Rev. Le 23 janvier 2008; (1):CD001155. PMID : 18253985.
Wells GA, et coll. Etidronate for the primary and secondary prevention of osteoporotic fractures in postmenopausal women. Cochrane Database Syst Rev. Le 23 janvier 2008; (1):CD003376. PMID : 18254018.
Wells G, et coll. Risedronate for the primary and secondary prevention of osteoporotic fractures in postmenopausal women. Cochrane Database Syst Rev. Le 23 janvier 2008; (1):CD004523. PMID : 18254053.
Ressources connexes :
Guides d’information pour les patients : Traitement de la polyarthrite rhumatoïde : Les médicaments « non biologiques » sont un meilleur premier choix
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Il est habituellement possible de diagnostiquer une arthrite inflammatoire périphérique et axiale en se basant sur un questionnaire et des antécédents appropriés, un examen médical et des investigations de base. En effect, les scintigraphies osseuses totales, comme la scintigraphie au MDP Tc-99m, ne sont pas suffisamment spécifiques pour permettre de diagnostiquer une polyarthrite inflammatoire ou une spondyloarthrite. De plus, leur utilité clinique est limitée. Cette approche sans scintigraphie est moins coûteuse et réduit l’exposition aux radiations.
Sources :
Fisher BA, et coll. Do tc-99m-diphosphonate bone scans have any place in the investigation of polyarthralgia? Rheumatology (Oxford). Juin 2007; 46(6):1036-7. PMID : 17449485.
Picano E, et coll. Unnecessary radiation exposure from medical imaging in the rheumatology patient. Rheumatology (Oxford). Septembre 2011; 50(9):1537-9. PMID : 21183451.
Song IH, et coll. The diagnostic value of scintigraphy in assessing sacroiliitis in ankylosing spondylitis: A systematic literature research. Ann Rheum Dis. Novembre 2008; 67(11):1535-40. PMID : 18230629.
Whallett A, et coll. Isotope bone scans: An assessment of their diagnostic use in polyarticular pain of uncertain origin. Ann Rheum Dis. Août 2003; 62(8):784-5. PMID : 12860741.
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L’utilisation d’opioïdes pour soulager la douleur chronique non cancéreuse comporte des risques importants. Il faut d’abord essayer les méthodes non opioïdes et non pharmacologiques. Les opioïdes ne sont pas supérieurs aux non-opioïdes pour le soulagement de la douleur sur une période de 12 mois chez les patients souffrant d’arthrose de la hanche ou du genou modérée à grave ou de dorsalgie d’origine mécanique. Les opioïdes ne devraient être prescrits que par des médecins formés à leur sujet.
Sources :
Busse JW, et al. Guideline for opioid therapy and chronic noncancer pain. CMAJ. Mai 2017; 8;189(18):E659-E666. PMID: 28483845.
Krebs EE, et al. Effect of Opioid vs Nonopioid Medications on Pain-Related Function in Patients with Chronic Back Pain or Hip or Knee Osteoarthritis Pain: The SPACE Randomized Clinical Trial. JAMA. 2018; 319(9):872–882. PMID: 29509867.
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L’adoption d’une approche palliative des soins, associée au traitement ciblant la maladie, doit faire partie du continuum de soins des patients atteints d’une maladie rhumatismale avancée vers la fin de leur vie. Cette approche vise à améliorer, grâce à la prévention et au soulagement de la souffrance, au contrôle des symptômes et à la gestion de la détresse physique, psychosociale et spirituelle, la qualité de vie des patients dont l’espérance de vie est compromise par la maladie. Un volume croissant de données probantes démontre qu’une approche palliative des soins intégrée rapidement à la trajectoire de la maladie donne lieu à une plus grande satisfaction des patients en matière de soins, au soulagement des symptômes et, dans certains cas, à une meilleure chance de survie.
Sources :
Crosby V, Wilcock A. End-of-life care in rheumatolog: room for improvement. Rheumatology (Oxford). Juillet 2011; vol. 50, no 7 : p. 1187-8. PMID : 21097447.
Karpoff M, et coll. Palliative Care Curriculum in Rheumatology: Teaching Serious Illness Conversations. Article présenté à la réunion de l’American College of Rheumatology, É.-U. Novembre 2019.
Saltman A. Palliative Care for the Rheumatologist: When Does the End Begin… And Why Does It Matter? CRAJ. 2019; vol. 29, no 2. [En ligne]
Saltman A, et coll. Rheumatologists’ Attitudes Toward Palliative Care and Medical Assistance in Dying. [Présentation par affiche en format PDF]. American College of Rheumatology, É.-U. ACR Convergence. Novembre 2020. [En ligne]
Simon S, Schwarz-Eywill M, Bausewein C. Palliative care in rheumatic diseases: a first approach. J Palliat Care. Hiver 2008; vol. 24, no 4 : p. 270-273. PMID : 19227019.
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Les patients qui reçoivent des doses stables d’antirhumatismaux modifiant la maladie (ARMM) non biologiques (p. ex., méthotrexate, sulfasalazine) et qui sont indemnes de comorbidités (p. ex., obésité, diabète sucré, maladie rénale ou hépatique, alcoolisme, utilisation concomitante de médicaments hépatotoxiques ou myélosuppresseurs) présentent un faible risque global de toxicité. Des analyses sanguines plus fréquentes imposent un fardeau inutile à ces patients. Les patients nouvellement traités, qui reçoivent des doses croissantes ou qui présentent des résultats de laboratoire de base anormaux, doivent généralement faire l’objet d’un suivi plus serré.
Sources :
Hideto Kameda, Takao Fujii, Ayako Nakajima, Ryuji Koike, Akira Sagawa, Katsuaki Kanbe, Tetsuya Tomita, Masayoshi Harigai, Yasuo Suzuki & Japan College of Rheumatology subcommittee on the guideline for the use of methotrexate in patients with rheumatoid arthritis (2019) Japan College of Rheumatology guideline for the use of methotrexate in patients with rheumatoid arthritis, Modern Rheumatology. 2019; vol. 29, n° 1 : p. 31-40, DOI : 10.1080/14397595.2018.1472358. PMID: 29718746.
Jo Ledingham, Nicola Gullick, Katherine Irving, Rachel Gorodkin, Melissa Aris, Jean Burke, Patrick Gordon, Dimitrios Christidis, Sarah Galloway, Eranga Hayes, Andrew Jeffries, Scott Mercer, Janice Mooney, Sander van Leuven, James Galloway, on behalf of the BSR and BHPR Standards, Guidelines and Audit Working Group, BSR and BHPR guideline for the prescription and monitoring of non-biologic disease-modifying anti-rheumatic drugs, Rheumatology. Juin 2017; vol. 56, n° 6 : p. 865–868, https://doi.org/10.1093/rheumatology/kew479. PMID: 28339817.
Nakafero G, Grainge MJ, Card T, Mallen CD, Zhang W, Doherty M, Taal MW, Aithal GP, Abhishek A. What is the incidence of methotrexate or leflunomide discontinuation related to cytopenia, liver enzyme elevation or kidney function decline? Rheumatology (Oxford). 1er décembre 2021; vol. 60, n° 12 : p. 5785-5794. doi : 10.1093/rheumatology/keab254. PMID : 33725120.
Singh JA, Saag KG, Bridges SL Jr, Akl EA, Bannuru RR, Sullivan MC, Vaysbrot E, McNaughton C, Osani M, Shmerling RH, Curtis JR, Furst DE, Parks D, Kavanaugh A, O’Dell J, King C, Leong A, Matteson EL, Schousboe JT, Drevlow B, Ginsberg S, Grober J, St Clair EW, Tindall E, Miller AS, McAlindon T. 2015 American College of Rheumatology Guideline for the Treatment of Rheumatoid Arthritis. Arthritis Rheumatol. Janvier 2016; vol. 68, n° 1 : p. 1-26. doi : 10.1002/art.39480. Cyberpublication 6 novembre 2015. PMID: 26545940.
Yazici, Y et coll. “Long term safety of methotrexate in routine clinical care: discontinuation is unusual and rarely the result of laboratory abnormalities.” Annals of the rheumatic diseases. 2005; vol. 64, n°2 : p. 207-211. doi : 10.1136/ard.2004.023408. PMID: 15208176.
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Évitez les demandes de dosages de ces autoanticorps chez les patients qui souffrent d’arthralgie (douleur articulaire) sans répondre aux critères d’une arthralgie cliniquement suspecte (ACS), ou qui souffrent d’arthrite (> d’une articulation enflée) à l’examen physique. Selon l’Alliance européenne des associations de rhumatologie (EULAR), l’ACS liée à un risque de polyarthrite rhumatoïde (PR) doit s’accompagner d’au moins 3 des critères suivants : symptômes articulaires nouveaux (depuis moins d’un an), symptômes aux articulations métacarpophalangiennes (MCP), raideur matinale > 60 min, intensité maximale des symptômes le matin, PR chez un parent au 1er degré, difficulté à serrer le poing et test de serrage digitopalmaire positif à l’examen physique. Même dans les cas d’ACS avec résultats positifs aux tests de FR et d’AAPC, plus de 30 % à 60 % des patients n’évolueront pas vers une PR dans les deux années suivantes. En général, la douleur musculosquelettique causant une incapacité globale n’est pas liée à la polyarthrite rhumatoïde. Le dosage sérologique inapproprié du FR chez les patients peu susceptibles de souffrir de PR est associé à une valeur prédictive positive (VPP) faible et à des coûts élevés.
Sources :
Ahrari A, Barrett SS, Basharat P, Rohekar S, Pope JE : Appropriateness of laboratory tests in the diagnosis of inflammatory rheumatic diseases among patients newly referred to rheumatologists. Joint Bone Spine. 2020; 87, n° 6 : p. 588-595. PMID: 32522598.
Bos WH, Wolbink GJ, Boers M, Tijhuis GJ, de Vries N, van der Horst-Bruinsma IE, Tak PP, van de Stadt RJ, van der Laken CJ, Dijkmans BA et coll. : Arthritis development in patients with arthralgia is strongly associated with anti-citrullinated protein antibody status: a prospective cohort study. Ann Rheum Dis. 2010; vol. 69, n° 3 : 490-494. PMID: 19363023.
Briggs AM, Woolf AD, Dreinhöfer K, Homb N, Hoy DG, Kopansky-Giles D, Åkesson K, March L: Reducing the global burden of musculoskeletal conditions. Bull World Health Organ. 2018; vol. 96, n° 5 : p. 366-368. PMID: 29875522.
Ruta S, Prado ES, Chichande JT, Ruta A, Salvatori F, Magri S, Salinas RG: EULAR definition of “arthralgia suspicious for progression to rheumatoid arthritis” in a large cohort of patients included in a program for rapid diagnosis: role of auto-antibodies and ultrasound. Clinical Rheumatology. 2020; vol. 39, n° 5 : p.1493-1499. PMID: 31933033.
Ten Brinck RM, van Steenbergen HW, van Delft MAM, Verheul MK, Toes REM, Trouw LA, van der Helm-van Mil AHM: The risk of individual autoantibodies, autoantibody combinations and levels for arthritis development in clinically suspect arthralgia. Rheumatology (Oxford). 2017; vol. 56, n° 12 : p. 2145-2153. PMID: 28968865.
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En plus d’accroître les coûts des soins de santé et le nombre de prélèvements sanguins chez la patientèle, les tests diagnostiques redondants pour les maladies rhumatismales ajoutent des émissions de carbone par le prélèvement et le traitement des échantillons et l’utilisation de l’équipement. Au-delà des tests eux-mêmes, les émissions générées par les déplacements de la patientèle et des échantillons (y compris, pour certains tests, entre les établissements, les provinces ou les pays) s’ajoutent aussi à l’empreinte carbone. Les prestataires de soins de santé qui prescrivent ces tests doivent donc tenir compte de la fiabilité et de la validité des résultats antérieurs ainsi que de l’évolution clinique de la patiente ou du patient pour déterminer si la reprise est justifiée.
Comme il arrive que l’on reprenne les tests lorsque les résultats de ceux effectués ailleurs ne sont pas facilement accessibles, l’intégration du dossier médical électronique à l’ensemble des systèmes pour faciliter la récupération rapide de ces résultats permettrait de limiter les reprises redondantes sans alourdir le fardeau administratif des prestataires de soins de santé. Dans le cadre d’un système de santé unique, des algorithmes d’analyse pourraient aussi prévenir la reprise de tests par inadvertance.
Sources :
Lake, S. et coll. Frequency of repeat antinuclear antibody testing in Ontario: a population-based descriptive study. [En ligne] CMAJ Open. 2020; vol. 8, no 1 : p. E184-E190. PMID : 32184282.
Man, A. et coll. An evaluation of autoimmune antibody testing patterns in a Canadian health region and an evaluation of a laboratory algorithm aimed at reducing unnecessary testing. [En ligne] Clin Rheumatol. 2013; vol. 32, no 5 : p. 601-608. PMID : 23292519.
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Les ponctions et les injections articulaires produisent des déchets biodangereux et non biodangereux. Les déchets biodangereux étant incinérés avant d’être acheminés aux sites d’enfouissement, ils génèrent des émissions de gaz à effet de serre plus importantes que les autres modes d’élimination des déchets. Évitez donc de jeter les déchets ordinaires et non biodangereux dans les conteneurs pour objets pointus et tranchants ou pour déchets biodangereux afin de réduire les incinérations inutiles et les émissions associées.
Sources :
Jakik-Karpinska, E. et coll. Healthcare waste–a serious problem for global health. Healthcare (Bâle). 2023; vol. 11, no 2 : article 242. PMID: 36673610.
Chartier, Yves et coll., éd. Safe management of wastes from health-care activities, 2e éd. Organisation mondiale de la Santé, Genève (Suisse) : WHO World Press, juin 2014, 329 p.
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La Société canadienne de rhumatologie (SCR) a formulé ses cinq principales recommandations dans le contexte du programme Choisir avec soin en utilisant un processus à étapes multiples qui combine une méthodologie consensuelle et une revue de la littérature. Un compte directeur a demandé à un groupe de rhumatologues actifs de diverses régions du Canada et de types de pratiques diverses de crééer un comité Choisir avec soin. Le groupe a formulé une liste de recommendations potentielles en se basant sur la méthode Delphi. Les recommandations très convergentes et considérées très prévalentes ont été soumises soumises par sondage aux membres de la SCR. Ceux ci ont classé ces principaux points en fonction du contenu, de leur impact et de leur importance. Un sous-comité de la méthodologie a discuté des éléments en fonction de leur pertinence pour la rhumatologie, de leur incidence possible sur les patients et des résultats du sondage des membres. Les cinq principaux éléments potentiels sont passés au stade de la revue de la littérature. Le conseil d’administration de la SCR a approuvé la liste qui a été revue par un groupe de collaborateurs qui sont aussi des patients atteints de maladies rhumatismales. Ces collaborateurs travailleront avec la SCR pour veiller à ce que les énoncés Choisir avec soin soient traduits en langage clair et rendus accessibles pour les patients et le public.
Recommandations 6 et 7
La recommandation 6 a été approuvée par le conseil d’administration de la SCR en septembre 2019. L’énoncé a été rédigé par le sous-comité pour la SCR de Choisir avec soin et a été retenu en raison des données solides présentées et de la fréquence des cas observés par les rhumatologues. Il a ensuite été évalué par le comité des guides de pratique et le conseil d’administration de la SCR, puis a fait l’objet de modifications d’ordre linguistique par le groupe de travail.
La recommandation 7 a été approuvée par le conseil d’administration de la SCR en février 2021. L’énoncé a été rédigé par le sous-comité pour la SCR de Choisir avec soin à la suite de la campagne menée par l’organisation sous le thème « Il est temps de discuter » pour encourager les discussions sur les maladies graves. Le sous-comité a travaillé en collaboration avec un médecin en soins palliatifs pour établir le libellé de l’énoncé compte tenu de l’insuffisance de données à ce jour en rhumatologie.
Recommandations 8 et 9
Les recommandations 8 et 9 ont été approuvées par le Conseil d’administration de la SCR en juin 2022. Elles ont été sélectionnées à partir des recommandations Choisir avec soin de rhumatologie pédiatrique par des rhumatologues qui observent fréquemment ces problématiques dans les populations adultes. Le sous-comité Choisir avec soin de la SCR a confié à un groupe de travail le mandat de mettre à jour la revue de la littérature sur le sujet et de rédiger son propre énoncé. Ce dernier a ensuite été évalué par le sous-comité Choisir avec soin de la SCR et le Comité pour l’optimisation des soins de la SCR, puis le Conseil d’administration de la SCR. Les modifications nécessaires ont été apportées.
Sources :
BC Guidelines. Antinuclear antibody (ANA) testing protocol [Internet]. Juin 2013 [consulté le 5 mai 2017].
Kavanaugh A, et coll. Guidelines for clinical use of the antinuclear antibody test and tests for specific autoantibodies to nuclear antigens. American College of Pathologists. Arch Pathol Lab Med. Janvier 2000; 124(1):71-81. PMID : 10629135.
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Papaioannou A, et coll. Lignes directrices de pratique clinique 2010 pour le diagnostic et le traitement de l’ostéoporose au Canada – Sommaire. JAMC. Le 2 août 2011; cmaj.100771.DC3. PMID : 20940232.
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La société canadienne de rhumatologie
Dernière mise à jour : juin 2021
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Les anticorps antinucléaires (AAN) ne doivent pas être utilisés comme test de dépistage chez les patients ne présentant pas de signes ou de symptômes liés au lupus érythémateux disséminé ou à une autre maladie rhumatismale auto-immune systémique (comme l’arthrite inflammatoire, l’érythème en forme de papillon ou la photosensibilité), car la positivité des AAN est possible chez des personnes souffrant de maladies non rhumatismales et dans la population « en santé » (jusqu’à 20 %). Par ailleurs, un test AAN positif indique un risque accru d’uvéite, mais n’est pas utile pour le dépistage de l’arthrite juvénile idiopathique. Des tests AAN inappropriés peuvent être trompeurs, générer d’autres tests inutiles et causer de l’anxiété aux patients.
Sources :
Kavanaugh A, Tomar R, Reveille J, Solomon DH, Homburger HA. Guidelines for clinical use of the antinuclear antibody test and tests for specific autoantibodies to nuclear antigens. American College of Pathologists. Arch Pathol Lab Med, 2000; vol. 124 : p. 71-81. PMID : 10629135.
Solomon DH, Kavanaugh AJ, Schur PH; American College of Rheumatology Ad Hoc Committee on Immunologic Testing Guidelines. Evidence-based guidelines for the use of immunologic tests: antinuclear antibody testing. Arthritis Rheum, 2002; vol. 47 : p. 434-444. PMID : 12209492.
Tozzoli R, Bizzaro N, Tonutti E, et coll. Guidelines for the laboratory use of autoantibody tests in the diagnosis and monitoring of autoimmune rheumatic diseases. Am J Clin Pathol, 2002; vol. 117 : p. 316-324. PMID : 11863229.
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Les patients pédiatriques sans facteurs de risque précis (obésité, diabète sucré, maladie rénale, consommation d’alcool, utilisation concomitante de médicaments hépatotoxiques ou myélosuppresseurs, etc.) qui reçoivent des doses stables d’antirhumatismaux modificateurs de la maladie (ARMM) non biologiques (comme du méthotrexate ou de la sulfasalazine) présentent un faible risque global de toxicité. Des analyses sanguines plus fréquentes imposent un fardeau inutile à ces patients et au système de santé. Les patients nouvellement traités, qui reçoivent des doses croissantes ou qui présentent des résultats de laboratoire de base anormaux nécessitent cependant un auivi plus serré.
Sources :
Karlsson Sundbaum J, Eriksson N, Hallberg P, Lehto N, Wadelius M, Baecklund E. Methotrexate treatment in rheumatoid arthritis and elevated liver enzymes: A long-term follow-up of predictors, surveillance, and outcome in clinical practice. Int J Rheum Dis., juillet 2019; vol. 22, no 7 : p. 1226-1232. PMID : 31012257.
Ledingham J, Gullick N, Irving K, et coll.; BSR and BHPR Standards, Guidelines and Audit Working Group. Rheumatology (Oxford). 1er juin 2017; vol. 56, no 6 : p. 865-868. PMID : 28339817.
Zajc Avramovič M, Dolžan V, Toplak N, Accetto M, Lusa L, Avčin T. Relationship Between Polymorphisms in Methotrexate Pathway Genes and Outcome of Methotrexate Treatment in a Cohort of 119 Patients with Juvenile Idiopathic Arthritis. J Rheumatol., août 2017; vol. 44, no 8 : p. 1216-1223. PMID : 28572465.
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Les douleurs au dos sont un symptôme commun par rapport à l’incidence de la spondylarthropathie (SpA) chez les enfants. En outre, la prévalence de l’antigène HLA-B27 est de 2 à 8 % dans la population générale, et les personnes dont le test HLA-B27 est positif ont une faible probabilité de développer une SpA. Ce test n’est donc pas utile en tant qu’examen diagnostique unique chez un patient souffrant de lombalgie sans signes ou symptômes spécifiques à la SpA (comme une douleur inflammatoire au dos, une arthrite périphérique, une enthésite ou une uvéite antérieure aiguë) ou sans résultats d’IRM évocateurs d’une SpA. Par ailleurs, il importe de mentionner que les patients ayant reçu un diagnostic confirmé d’arthrite juvénile idiopathique (AJI) peuvent subir un test HLA-B27 afin de classer leur sous-type d’AJI.
Sources :
Gran JT, Husby G. HLA-B27 and spondyloarthropathy: value for early diagnosis? J Med Genet. 1995; vol. 32, no 7 : p. 497-501. PMID : 7562959.
Reveille JD. Epidemiology of spondyloarthritis in North America. Am J Med Sci., 2011; vol. 341, no 4 : p. 284-286. PMID : 21430444.
Reveille JD, Hirsch R, Dillon CF, Carroll MD, Weisman MH. The prevalence of HLA-B27 in the US: data from the US National Health and Nutrition Examination Survey, 2009. Arthritis Rheum., 2012; vol. 64, no 5 : p. 1407-1411. PMID : 22139851.
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Chez les enfants, la grande majorité des douleurs musculosquelettiques sont non inflammatoires (97 %) et ont rarement pour cause une maladie rhumatismale. Pour les patients souffrant d’arthralgies (douleurs articulaires), mais dont l’examen physique ne révèle pas d’arthrite (définie par la présence d’un épanchement articulaire ou d’au moins deux symptômes spécifiques [chaleur, sensibilité, douleur à l’effort, réduction de l’amplitude de mouvement]), les tests FR (facteur rhumatoïde) et anti-CCP (anticorps anti-peptide cyclique citrulliné) ne sont pas utiles du point de vue clinique et ont une faible utilité diagnostique. Par exemple, un test FR positif peut être secondaire à diverses infections. L’exécution de ces tests, lorsqu’ils ne sont pas pertinents sur le plan clinique, peut mener à d’autres analyses inutiles et causer de l’anxiété.
Sources :
Hermosillo-Villafranca, J.A., et coll. , Role of rheumatoid factor isotypes and anti-citrullinated peptide antibodies in the differential diagnosis of non-selected patients with inflammatory arthralgia. Reumatol Clin., 2021. vol. 17, no 1 : p. 12-15. PMID: 31399351.
Wang, Y., et coll. , Meta-analysis: diagnostic accuracy of anti-cyclic citrullinated peptide antibody for juvenile idiopathic arthritis. J Immunol Res. 2015 : p. 915276. PMID: 25789331.
Wong, K.O., et coll. , Antinuclear Antibody, Rheumatoid Factor, and Cyclic-Citrullinated Peptide Tests for Evaluating Musculoskeletal Complaints in Children. Comparative Effectiveness Review No. 50 (Prepared by the University of Alberta Evidence-based Practice Center under Contract No. HHSA 290 2007 10021 I). 012, Agency for Healthcare Research and Quality: Rockville (MD). PMID: 22514802.
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La maladie de Lyme est plus souvent observée chez des personnes qui résident ou effectuent une visite dans une région endémique. L’atteinte musculosquelettique la plus courante est une arthrite persistante ou intermittente dans au moins une articulation (généralement le genou) qui se développe dans les semaines ou les mois suivant la piqûre de tique. Les arthralgies diffuses chroniques, les myalgies ou la fibromyalgie ne constituent pas en elles-mêmes des manifestations musculosquelettiques typiques de la maladie de Lyme. Le dépistage de la maladie de Lyme doit être limité aux enfants ayant été soumis à un risque d’exposition à la maladie et présentant des signes cliniques caractéristiques afin d’éviter les faux positifs et les traitements inutiles.
Sources :
Gouvernement du Canada, Surveillance de la maladie de Lyme.
Lantos PM, Rumbaugh J, Bockenstedt LK, et coll. Clinical Practice Guidelines by the Infectious Diseases Society of America (IDSA), American Academy of Neurology (AAN), and American College of Rheumatology (ACR): 2020 Guidelines for the Prevention, Diagnosis, and Treatment of Lyme Disease. Arthritis Rheum., 2021; vol. 73, no 1 : p. 12-20. PMID : 33251700.
Lipsett SC, Nigrovic LE. Diagnosis of Lyme disease in the pediatric acute care setting. Curr Opin Pediatr., 2016; vol. 28, no 3 : p. 287-293. PMID : 27138805.
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Les patients pédiatriques atteints d’arthrite juvénile idiopathique bénéficient souvent d’un traitement par injections intra-articulaires de corticostéroïdes, en particulier lorsque l’arthrite nuit à leurs activités quotidiennes. Cependant, chez les patients atteints d’AJI pluri-articulaires (≥ 5 articulations affectées), la probabilité d’une réponse de courte durée ou d’une mauvaise réponse aux injections de corticostéroïdes est augmentée par rapport aux patients atteints d’AJI oligoarticulaire (≤ 4 articulations affectées). L’absence d’initiation concomitante d’antirhumatismaux modificateurs de la maladie (ARMM) dans la maladie pluri-articulaire est également un facteur de risque de réponse sous-optimale aux injections articulaires. En outre, la répétition d’injections articulaires dans la même articulation (p. ex., > 2-3 fois/an) a une probabilité plus faible de contrôler la maladie par rapport à l’initiation d’un ARMM et peut être un facteur de risque d’ostéochondrite disséquante. Des injections intra-articulaires multiples ou récurrentes de corticoïdes peuvent être envisagées comme traitement d’appoint en attente des effets d’une intensification du traitement systémique.
Sources :
Heidt C, Grueberger N, Grisch D, Righini-Grunder F, Rueger M, Ramseier L. The assessment of steroid injections as a potential risk factor for osteochondral lesions in children with juvenile idiopathic arthritis. Osteoarthritis Cartilage., septembre 2020 : 1947603520961173. PMID : 32985233.
Lanni S, Bertamino M, Consolaro A, et coll. Outcome and predicting factors of single and multiple intra-articular corticosteroid injections in children with juvenile idiopathic arthritis. Rheumatology (Oxford)., septembre 2011; vol. 50, no 9 : p. 1627-1634. PMID : 21561981.
Ringold S, Angeles-Han ST, Beukelman T, et coll. 2019 American College of Rheumatology/Arthritis Foundation guideline for the treatment of juvenile idiopathic arthritis: therapeutic approaches for non-systemic polyarthritis, sacroiliitis, and enthesitis. Arthritis Care Res. (Hoboken), juin 2019; vol. 71, no 6 : p. 717-734. PMID : 31021516.
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Le syndrome PFAPA (fièvre récurrente, avec stomatite aphteuse, pharyngite et adénite) est un diagnostic clinique et, actuellement, aucune mutation génétique n’a été identifiée pour cette affection. Le profil génétique de fièvre récurrente chez les patients présentant les caractéristiques classiques du syndrome PFAPA – sans caractéristique d’un autre syndrome de fièvre récurrente – permet rarement d’obtenir un autre diagnostic; de plus, il est coûteux et n’offre aucun avantage clinique. Cela dit, un test génétique peut être justifié si les patients présentent des caractéristiques atypiques lors de la consultation, ne répondent pas au traitement comme prévu ou développent des caractéristiques préoccupantes au fil du temps.
Sources :
Berkun Y, Levy R, Hurwitz A, et coll. The familial Mediterranean fever gene as a modifier of periodic fever, aphthous stomatitis, pharyngitis, and adenopathy syndrome. Semin Arthritis Rheum., avril 2011; vol. 40, no 5 : p. 467-472. PMID : 20828792.
Dagan E, Gershoni-Baruch R, Khatib I, Mori A, Brik R. MEFV, TNF1rA, CARD15 and NLRP3 mutation analysis in PFAPA. Rheumatol Int., mars 2010; vol. 30, no 5 : p. 633-636. PMID : 19579027.
Gattorno M, Caorsi R, Meini A, et coll. Differentiating PFAPA syndrome from monogenic periodic fevers. Pediatrics., octobre 2009; vol. 124, no 4 : p. e721-728. PMID : 19786432.
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Le Comité exécutif pédiatrique de la Société canadienne de rhumatologie (SCR) a formulé ces sept recommandations Choisir avec soin dans le cadre d’un processus échelonné combinant la méthodologie consensuelle et la revue documentaire. Un groupe de travail Choisir avec soin formé de rhumatologues pédiatriques de partout au pays et de divers milieux cliniques, d’un professionnel paramédical, d’un parent et d’un patient a été constitué. Ce groupe a produit des recommandations au moyen d’une série de sondages Delphi. Les recommandations qui ont obtenu un degré d’accord et une prévalence perçue élevés ont été intégrées à un sondage soumis à tous les membres de la SCR qui exercent la rhumatologie pédiatrique. Les membres de la SCR ont classé ces recommandations en fonction du degré d’accord avec le contenu, de l’incidence et du classement des recommandations. Un sous-comité de la méthodologie a discuté des recommandations à la lumière de leur pertinence pour la rhumatologie pédiatrique, de leur incidence potentielle sur les patients et des résultats du sondage auprès des membres. Sept recommandations ont été sélectionnées pour faire l’objet d’une revue documentaire. La liste a été examinée par tous les membres du Comité exécutif pédiatrique et par les patients partenaires, puis elle a été approuvée par le conseil d’administration de la SCR.
Sources :
Kavanaugh A, Tomar R, Reveille J, Solomon DH, Homburger HA. Guidelines for clinical use of the antinuclear antibody test and tests for specific autoantibodies to nuclear antigens. American College of Pathologists. Arch Pathol Lab Med, 2000; vol. 124 : p. 71-81. PMID : 10629135.
Solomon DH, Kavanaugh AJ, Schur PH; American College of Rheumatology Ad Hoc Committee on Immunologic Testing Guidelines. Evidence-based guidelines for the use of immunologic tests: antinuclear antibody testing. Arthritis Rheum, 2002; vol. 47 : p. 434-444. PMID : 12209492.
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Zajc Avramovič M, Dolžan V, Toplak N, Accetto M, Lusa L, Avčin T. Relationship Between Polymorphisms in Methotrexate Pathway Genes and Outcome of Methotrexate Treatment in a Cohort of 119 Patients with Juvenile Idiopathic Arthritis. J Rheumatol., août 2017; vol. 44, no 8 : p. 1216-1223. PMID : 28572465.
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Wang, Y., et coll. , Meta-analysis: diagnostic accuracy of anti-cyclic citrullinated peptide antibody for juvenile idiopathic arthritis. J Immunol Res. 2015 : p. 915276. PMID: 25789331.
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Dagan E, Gershoni-Baruch R, Khatib I, Mori A, Brik R. MEFV, TNF1rA, CARD15 and NLRP3 mutation analysis in PFAPA. Rheumatol Int., mars 2010; vol. 30, no 5 : p. 633-636. PMID : 19579027.
Gattorno M, Caorsi R, Meini A, et coll. Differentiating PFAPA syndrome from monogenic periodic fevers. Pediatrics., octobre 2009; vol. 124, no 4 : p. e721-728. PMID : 19786432.
Patient Decision Aid: Mayo Clinic’s Bone Health Choice Decision Aid
L’ostéodensitométrie
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