Psychiatrie
L’Académie canadienne de psychiatrie gériatrique
L’Académie canadienne de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent
L’Association des psychiatres du Canada
Dernière mise à jour : Mai 2024
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De récentes études confirment une hausse dramatique de l’utilisation d’antipsychotiques atypiques ainsi que des effets secondaires comme l’obésité, qui représente déjà un problème de santé majeur chez cette population. Il est plus prudent d’essayer d’abord des stratégies non pharmacologiques, comme des modifications comportementales et l’adoption de bonnes habitudes de sommeil (élimination des siestes, arrêt de l’utilisation d’appareils électroniques une heure avant le coucher, limitation de consommation de produits contenant de la caféine). Si ces interventions échouent, l’étape suivante à envisager devrait être la prise de mélatonine pendant une courte période.
Sources :
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Les études indiquent clairement que les antidépresseurs sont moins efficaces chez les enfants et les adolescents de 17 ans et moins. Le traitement de première intention pour ces groupes d’âge devrait donc être la thérapie cognitivo-comportementale ou la psychothérapie interpersonnelle. En outre, il faut toujours porter une attention particulière à la sécurité environnementale et au soutien parental afin de détecter tout cas de négligence ou de mauvais traitements. Une fois que ces possibilités ont été écartées, une approche psychopédagogique portant sur l’importance d’un horaire de sommeil régulier, d’une bonne alimentation et de l’activité physique serait une bonne intervention de première intention pour assurer un soutien au développement sain et adapté à l’âge.
Sources :
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Le traitement du TDAH doit d’abord passer par une éducation adéquate des patients et des familles, des interventions comportementales, des traitements psychologiques et des mesures d’adaptation en milieu scolaire. Si ces approches ne suffisent pas, il est indiqué de prescrire un stimulant et de procéder à une analyse comportementale pour veiller à ce que l’enfant reçoive un soutien suffisant à l’école et à la maison. Chez les enfants présentant également un trouble de comportement perturbateur (trouble oppositionnel avec provocation, trouble des conduites), il est préférable d’envisager l’utilisation d’agonistes alpha-2 adrénergiques (comme la guanfacine) et d’atomoxétine avant le recours à des antipsychotiques atypiques (comme la rispéridone).
Sources :
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Wilkes TCR, Nixon MK. Pharmacological treatment of child and adolescent disruptive behaviour disorders. Can J Psychiatry. Février 2015;60(2):39-41.
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Les enfants d’âge préscolaire atteints de TDAH doivent faire l’objet d’une évaluation visant à détecter la présence d’autres troubles neuro-développementaux ou d’agents stressants environnementaux, comme la négligence, les mauvais traitements ou l’exposition à la violence familiale. Le traitement passe d’ailleurs par l’éducation et le soutien des parents, suivis par des conseils sur la prise en charge comportementale et le placement en milieu communautaire.
Sources :
Canadian ADHD Resource Alliance. Lignes directrices canadiennes sur le TDAH, 3e édition [Internet]. 2011 [consulté le 1er mai 2015].
Greenhill L, et coll. Efficacy and safety of immediate-release methylphenidate treatment for preschoolers with ADHD. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry. Novembre 2006;45(11):1284-93. PMID : 17023867.
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Les antipsychotiques de deuxième génération, comme l’olanzapine et la quétiapine, ont des propriétés sédatives et sont souvent prescrits pour traiter l’insomnie, une utilisation non indiquée sur l’étiquette. Ces médicaments présentent un risque important d’effets secondaires comme la prise de poids et les complications métaboliques, même aux faibles doses utilisées pour traiter l’insomnie. Par ailleurs, chez les patients atteints de démence, ils peuvent entraîner des effets secondaires graves, soit l’augmentation du risque d’événements cérébrovasculaires et de décès.
Sources :
Agency for Healthcare Quality and Research. Off-Label Use of Atypical Antipsychotics: An Update [Internet]. Septembre 2011 [consulté le 1er mai 2015].
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Ressources connexes :
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Les antidépresseurs ont un meilleur taux de réponse dans les cas de dépression modérée ou grave. Pour les patients présentant des symptômes légers ou sous-syndromiques, une évaluation complète, une surveillance et un soutien continus, des interventions psychosociales et la modification des habitudes de vie devraient être envisagés en premier recours. Ces interventions permettraient d’éviter les effets secondaires des médicaments et d’établir des facteurs étiologiques qui pourraient être importants dans l’évaluation et la prise en charge futures. Les antidépresseurs peuvent être appropriés pour les patients atteints de dépression légère persistante qui ont des antécédents de dépression plus grave ou chez qui les autres interventions ont échoué.
Sources :
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National Institute for Health and Care Excellence. Depression in adults: evidence update [Internet]. 1er avril 2012 [consulté le 1er mai 2015].
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Les signes et symptômes évocateurs d’une pathologie intracrânienne sont les maux de tête, les nausées et les vomissements, les crises d’épilepsie et l’âge tardif d’apparition des symptômes. De nombreuses études ont montré que la neuro-imagerie de routine dans les premiers épisodes de psychose ne permet pas d’obtenir des résultats qui modifient la prise en charge clinique de manière significative. Les risques d’exposition aux radiations et de retard dans le traitement plaident également contre la neuro-imagerie de routine. Bien qu’une méta-analyse récente soutienne l’utilisation de l’IRM pour tous les patients souffrant d’un premier épisode de psychose, la conclusion est controversée, n’a pas examiné si des signes cliniques ou des symptômes de pathologie intracrânienne étaient présents ou non, et a basé les conclusions sur des anomalies de l’IRM chez 5,9 % des patients souffrant d’un premier épisode de psychose, incitant à une neuro-imagerie supplémentaire ou à une orientation vers la neurologie pour avis, plutôt qu’à des changements dans la prise en charge de la psychose.
Sources :
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Les benzodiazépines, bien qu’elles soient utiles pour le soulagement à court terme de l’anxiété et de l’insomnie, sont associées à une vaste gamme d’effets secondaires et de problèmes à long terme, notamment des déficits cognitifs et psychomoteurs ainsi que l’abus et la dépendance. Elles sont utilisées couramment en milieu hospitalier pour traiter l’anxiété et l’insomnie associées soit avec le problème à l’origine de l’hospitalisation, soit avec l’hospitalisation elle-même. Une fois le problème traité, les doses de benzodiazépines devraient être progressivement réduites, puis arrêtées. Les patients qui continuent le traitement après leur départ de l’hôpital devraient faire l’objet d’un plan de réduction progressive et d’arrêt de la dose, lequel devrait être décrit dans la feuille du résumé au congé et l’ordonnance remises au patient à son congé.
Sources :
Alessi-Severini S, et coll. Use of benzodiazepines and related drugs in Manitoba: A population-based study. CMAJ Open. Octobre 2014;2(4):E208-16. PMID : 25485245.
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Ressources connexes :
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La prise en charge de troubles psychiatriques combinés à des problèmes de consommation d’alcool nécessite l’évaluation du rôle que joue l’alcool comme facteur étiologique des symptômes dépressifs. Des études ont montré que les antidépresseurs ont un meilleur taux de réponse lorsqu’ils sont réservés au traitement de symptômes persistant après une période de sobriété de deux à quatre semaines. En outre, des études font état de la disparition des symptômes dépressifs suivant une période de sobriété sans prise d’antidépresseurs chez un pourcentage élevé des patients. La prise en charge de troubles psychiatriques combinés à des problèmes de consommation, notamment de dépendance à l’alcool, passe par une évaluation et un traitement parallèles.
Sources :
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Les stratégies à forte dose et les stratégies combinées impliquant des antipsychotiques atypiques (AAP) sont utilisées dans la pratique clinique pour les patients atteints de schizophrénie qui ne sont pas suffisamment contrôlés par un ou plusieurs AAP utilisés à des doses standard. En termes de sécurité, aucune différence cliniquement significative n’a été mise en évidence entre le traitement combiné ou à haute dose et la monothérapie à dose standard. Contrairement au traitement de routine, les patients schizophrènes résistants au traitement ou soigneusement sélectionnés peuvent bénéficier de schémas de prescription impliquant une polypharmacie prudente. De nouvelles données suggèrent que certains profils symptomatiques, tels que la prépondérance des symptômes négatifs ou l’hyperprolactinémie induite par les antipsychotiques, peuvent bénéficier d’une augmentation avec un agoniste partiel de la dopamine.
Sources :
Canadian Agency for Drugs and Technologies in Health. A systematic review of combination and high-dose atypical antipsychotic therapy in patients with schizophrenia. Optimal Use Report: CADTH Volume 1, Issue 1B [Internet]. Décembre 2011 [consulté le 1er mai 2015].
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Les personnes atteintes de démence présentent souvent des symptômes comportementaux problématiques, notamment l’agressivité et la psychose. Il peut alors être nécessaire de prescrire des antipsychotiques. Toutefois, ces médicaments doivent être utilisés avec prudence étant donné que leurs avantages sont limités et qu’ils peuvent occasionner de graves préjudices, notamment le décès prématuré. En ce qui concerne la démence, les antipsychotiques devraient être réservés aux patients chez qui les traitements non pharmacologiques ont échoué et pour qui les symptômes engendrent une souffrance ou une détresse importante ou posent un danger imminent pour le patient ou pour autrui. Une évaluation rigoureuse menant à l’identification et au traitement des causes du changement de comportement peut permettre d’éliminer le recours à ces médicaments. Des études épidémiologiques semblent indiquer que les antipsychotiques classiques (de première génération), comme l’halopéridol, seraient associés à un risque au moins équivalent d’événements indésirables. Cette recommandation ne s’applique pas au delirium ou aux maladies mentales graves comme les troubles de l’humeur ou la schizophrénie.
Sources :
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Ressources connexes :
Guides d’information pour les patients : Le traitement des comportements perturbateurs chez les personnes atteintes de démence : Les médicaments antipsychotiques ne sont généralement pas le meilleur choix
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Des interventions non pharmacologiques comme la thérapie cognitivo-comportementale et les interventions comportementales de courte durée se sont avérées utiles dans le traitement de l’insomnie chez les personnes âgées. Des études épidémiologiques ont révélé que le risque d’accident de voiture, de chute et de fracture de la hanche entraînant une hospitalisation ou le décès peut être plus de deux fois plus élevé chez les personnes âgées prenant des benzodiazépines et d’autres sédatifs-hypnotiques. Le fait de prescrire des sédatifs-hypnotiques ou de cesser l’utilisation de ces médicaments en milieu hospitalier peut avoir une incidence considérable sur la consommation à long terme. Ces préjudices potentiels ainsi que d’autres comme les troubles cognitifs doivent être pris en compte dans le choix d’une stratégie de traitement de l’insomnie. Les benzodiazépines devraient être utilisées le moins longtemps possible, et uniquement pour les patients chez qui les traitements non pharmacologiques ont échoué et pour lesquels les troubles du sommeil occasionnent une souffrance ou une détresse considérable.
Sources :
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Roszkowska J, et coll. Management of insomnia in the geriatric patient. Am J Med. Décembre 2010;123(12):1087-90. PMID : 20870196.
Ressources connexes :
Guides d’information pour les patients : Insomnie et anxiété chez les personnes âgées : Les somnifères sont rarement la meilleure solution
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Un volume croissant de données montre que la prestation en mode virtuel de soins de santé mentale peut être aussi sécuritaire et efficace que les soins en personne.
La conduite automobile fait partie des activités ayant une empreinte carbone élevée. En effet, les voitures émettent en moyenne 206 g de CO2 par kilomètre. À titre comparatif, un arbre mature métabolise environ 20 kg de CO2 par année, soit l’équivalent d’un trajet de moins de 100 km. De ce fait, les déplacements de la patientèle, des personnes en visite et du personnel vers les établissements de soins de santé seraient à l’origine de 10 % des émissions du système de santé publique (National Health Service – NHS) au Royaume-Uni. Ils sont donc l’un des grands facteurs contribuant aux émissions des soins de santé.
Une étude transversale regroupant plus de 10 millions de personnes et 63 millions de consultations en mode virtuel a été associée à 3,2 milliards de kilomètres de déplacements évités par la patientèle, soit l’équivalent de 545 à 658 millions de kilogrammes d’émissions de dioxyde de carbone et de 569 à 733 millions de dollars canadiens (465 à 599 millions de dollars américains) de dépenses liées à l’essence, au stationnement ou au transport en commun.
Sources :
Agence internationale de l’énergie. Fuel economy in major car markets: technology and policy drivers 2005-2017. [En ligne] Mars 2019.
Bulkes, N. Z. et coll. Comparing efficacy of telehealth to in-person mental health care in intensive-treatment-seeking adults. [En ligne] J Psychiatr Res. Janvier 2022; vol. 145 : p. 347-352. Cyberpublication, le 3 novembre 2021. PMID : 34799124.
Greenwood, H. et coll. Telehealth Versus Face-to-face Psychotherapy for Less Common Mental Health Conditions: Systematic Review and Meta-analysis of Randomized Controlled Trials. [En ligne] JMIR Ment Health. 11 mars 2022; vol. 9, no 3 : article e31780. PMID : 35275081.
Schiller, C. E. et coll. Efficacy of Virtual Care for Depressive Disorders: Systematic Review and Meta-analysis. [En ligne] JMIR Ment Health. 9 janvier 2023; vol. 10 : article e38955. PMID : 36622747.
Tennison, I. et coll. Health care’s response to climate change: a carbon footprint assessment of the NHS in England. [En ligne] Lancet Planet Health. Février 2021; vol. 5, no 2 : p. e84-e92. PMID : 33581070. 2021 Feb;5(2):e84-e92. PMID: 33581070.
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Yellowlees, P. Climate Change Impacts on Mental Health Will Lead to Increased Digitization of Mental Health Care. [En ligne] Curr Psychiatry Rep. Novembre 2022; vol. 24, no 11 : p. 723-730. Cyberpublication, le 10 octobre 2022. PMID : 36214930.
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L’Association des psychiatres du Canada (APC) a mis sur pied un groupe de travail comprenant des représentants de son comité des normes professionnelles et de la pratique, de son comité de la recherche et de sa section des membres en formation, ainsi que de l’Académie canadienne de gérontopsychiatrie (ACGP) et de l’Académie canadienne de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent (ACPEA). Le groupe comptait également une personne de l’Association canadienne pour la santé mentale possédant une expérience pertinente. Les membres de l’APC, de même que les associations provinciales de psychiatrie, l’Académie canadienne de psychiatrie et droit (ACPD) et l’Académie canadienne de médecine psychosomatique (ACMP), ont été invités à fournir des suggestions d’éléments à ajouter à la liste. Le groupe de travail s’est penché sur les suggestions reçues, puis, avec l’aide du réseau clinique stratégique sur la dépendance et la santé mentale des Services de santé de l’Alberta, il a effectué de brèves revues de la littérature sur un certain nombre d’éléments potentiels. Les recommandations ont ensuite été peaufinées lors de téléconférences du groupe de travail, et une version quasi définitive a été renvoyée aux associations provinciales, à l’ACPD et à l’ACMP. Celles-ci ont été invitées à formuler des commentaires finaux, qui ont été pris en considération par le groupe de travail lors de la rédaction de la liste définitive.
Un petit sous-comité de l’ACGP a été mis sur pied, avec l’apport de représentants de l’ACMP et de la Société canadienne de gériatrie (SCG). Le groupe s’est penché sur les recommandations formulées par les membres de l’APC dans le cadre d’un sondage ainsi que sur les recommandations de la SCG, de l’American Geriatrics Society (AGS) et de l’American Psychiatric Association (APA) pour le programme « Choisir avec soin ». Deux recommandations ont été retenues, puis examinées, et des révisions mineures ont été apportées aux paragraphes de description. L’ACGP a axé sa recommandation visant l’utilisation de benzodiazépines et d’autres somnifères sur l’insomnie, plutôt que d’aborder une vaste gamme de problèmes.
Le Comité de direction de l’ACPEA a rédigé une liste provisoire après avoir pris connaissance des recommandations formulées par les membres de l’APC dans le cadre d’un sondage, ainsi que des recommandations de l’APA pour le programme « Choisir avec soin ». La liste a été examinée et peaufinée, et des commentaires supplémentaires ont été recueillis auprès du conseil d’administration de l’ACPEA, de la section de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de l’Alberta Psychiatric Association ainsi que de psychiatres de différentes régions du pays.
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Les recommandations axées sur le climat de Choisir avec soin ont été élaborées par des sociétés médicales en vue d’améliorer la santé de la planète sans compromettre les soins. Elles mettent en lumière des pratiques du quotidien à réduire ou à éliminer pour atténuer le plus possible les dommages environnementaux. Consultez notre page sur l’action climatique pour explorer toutes les recommandations et en savoir plus.
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