La tomodensitométrie utilise des rayons X pour obtenir une image des os, des organes et des tissus mous. Ce test vous expose à des doses élevées de radiation qui peuvent augmenter le risque de développer un cancer au cours de votre vie. Les tomodensitométries pour détecter des caillots de sang utilisent aussi un produit de contraste (contraste iodé) qui peut causer des dommages aux reins ou une réaction allergique.
C’est pourquoi, si votre risque d’embolie pulmonaire est faible, les risques potentiels du test peuvent être plus grands que les avantages. Votre médecin fera ce test seulement si c’est nécessaire. De plus, il existe d’autres tests qu’on peut utiliser pour détecter une embolie, tels qu’une scintigraphie pulmonaire de ventilation/perfusion.
Que font les médecins pour décider si la tomodensitométrie est nécessaire?
Les médecins utilisent des règles, basées sur les recherches médicales qui ont été faites sur des patients comme vous, pour identifier le risque d’embolie pulmonaire et décider quels patients devraient passer d’autres tests. Voici les tests recommandés si votre médecin pense que vous pourriez avoir une embolie pulmonaire :
- Patients à très faible risque : une liste de questions (appelée « règle PERC ») permet d’exclure une embolie pulmonaire de manière sécuritaire sans tests complémentaires.
- Patients à risque faible et moyen : un test sanguin appelé « D-dimères » combiné à des règles de décision clinique peut exclure une embolie pulmonaire de façon sécuritaire, si le test est normal.
- Patients à risque élevé ou dont le résultat des D-dimères est anormal : on recommande des tests d’imagerie tels qu’une tomodensitométrie ou une scintigraphie pulmonaire de ventilation/perfusion pour exclure la possibilité d’un caillot de sang.